Le web design, c’est quoi ?
Le web design, c’est la conception organisationnelle d’un site internet et de son interface web. C’est ce qui va permettre à votre site internet d’être utilisable par les internautes. Le web design, c’est l’ensemble des actions qui vont permettre d’organiser vos pages, vos menus et votre arborescence.
Au-delà de la structure de votre site web, c’est aussi du bon sens pour favoriser l’expérience utilisateur de l’internaute. C’est grâce à un bon design web que l’on va accomplir ses objectifs et fidéliser une clientèle, une audience ou une communauté.
Avec cet article, je vais vous évoquer quelques principes que l’on se doit de retrouver sur tout site internet. Il n’est pas (encore) question de rentrer dans de l’interface utilisateur, mais de survoler les erreurs que je retrouve le plus communément. Et si vous voulez 4 autres conseils sur le design de site, c’est par ici.
Respecter les normes du web design sans se laisser écraser
Avant de parler de règles à respecter, il faut parler de ressenti. En communication et en marketing, on a toujours tendance à utiliser des cases pour tout classifier. Des cases qui représentent des normes et que l’on va s’efforcer de respecter.
Moi-même, dans cet article, je vais vous exposer des normes. Elles existent pour s’assurer d’avoir un résultat cohérent. Mais je tiens à clarifier d’entrée une chose : n’hésitez jamais à injecter une part de vous et de votre personnalité dans ce que vous créez.
Une norme pose un cadre, mais elle est aussi restrictive. Si on ne fait que la suivre, nous ne pouvons injecter de personnalité dans nos créations. C’est pour cela qu’il est important de connaître les règles en vigueur, pour savoir jouer avec, et apporter sa touche personnelle.
Pleins de couleurs, partout
Vous avez l’âme créative et vous appréciez fortement tout ce qui est coloré. C’est plutôt une bonne chose, à condition de maîtriser quelques règles basiques. Ces règles sont présentes pour éviter de décoller la rétine de vos internautes, qui ne reviendront plus chez vous.
L’objectif de ces recommandations n’est pas de vous frustrer en vous bloquant dans un schéma de couleur que vous n’apprécierez pas. Mais, plutôt, de vous orienter pour que vos goûts personnels et les attentes des internautes n’entrent pas en contradiction.
La première règle immuable est donc de limiter le nombre de couleurs sur votre site internet. On a tendance à dire qu’il ne faut pas dépasser les 3 couleurs (on apprécie beaucoup le chiffre 3 en marketing.). Personnellement, j’aime travailler à partir de seulement 2 couleurs plus le blanc ou le noir pour le fond. Une couleur primaire et une couleur secondaire.
Travailler les couleurs complémentaires pour un web design agréable
Il existe plusieurs manières de marier les couleurs entre elles. La plus connue, et la plus aisée à mettre en place, est l’alliance des couleurs complémentaires.
Les couleurs sont représentées sous la forme d’un cercle chromatique. La couleur complémentaire sera celle se trouvant à l’exact opposé de la couleur que vous avez sélectionné. Ainsi, si vous sélectionnez du rose comme couleur principale, sa couleur complémentaire sera le vert. Avec cette méthode, vous maîtrisez votre palette de couleur et vous êtes quasiment sûr d’éviter les fautes de goût.
Vous pouvez travailler vos couleurs en suivant ce lien, qui est la roue chromatique d’Adobe. Vous découvrirez ainsi d’autres variantes de mélange de couleurs. Comme, par exemple, le monochrome qui peut être intéressant, bien que vous perdiez la puissance des couleurs contrastées.
Les couleurs véhiculent des idées et des émotions
Il existe une véritable psychologie des couleurs. On considère que chaque couleur véhicule des émotions, des sentiments et joue un rôle défini dans nos choix et notre compréhension de notre environnement. C’est pour cela que, bien souvent, une couleur est liée à certains secteurs d’activités et économiques.
Par exemple, le bleu est la couleur de la confiance, de la sécurité et de l’énergie positive. Beaucoup de marques de la high-tech et des médias l’utilisent. La médecine, la science et les grandes marques en quête de confiance en font leur couleur principale, pour rassurer.
A contrario, le rouge est la couleur de l’énergie explosive qui véhicule des émotions fortes et de l’excitation. C’est une couleur que l’on utilise pour accentuer son message, pour le crier sur les toits. Les marques sportives, de communication, de mode et de loisirs l’utilisent pour son côté énergisant et incitatif.
Je ne vais pas faire le point sur toutes les couleurs ici (mais peut-être dans un futur article). C’est une donnée à prendre en compte quand on souhaite développer sa marque. Mais attention, il ne faut pas que ces codes colorimétriques vous enferment dans un carcan.
Se démarquer de la concurrence est aussi très important, et est une marque d’originalité. Évaluer ce qui existe pour votre secteur, faites le point sur votre message et sur ce que vous voulez faire passer. C’est ainsi que vous saurez quelles couleurs vous permettront d’affirmer votre identité tout en touchant vos cibles.
Des polices en veux tu, en voilà
l existe des milliers de polices d’écriture. Le choix est vaste, mais pourtant, il faut savoir refréner ses ardeurs. Trouver une police d’écriture en adéquation avec le message que l’on veut faire passer n’est pas aisé. On a tendance à vouloir quelque chose d’original, qui nous définit.
C’est comme cela que l’on oublie le facteur le plus important d’une police d’écriture : sa lisibilité. Quoi que vous sélectionniez, testez là pour être certain qu’elle soit parfaitement lisible par l’internaute, notamment sur des paragraphes de textes. Il serait dommageable d’avoir un texte à la forme originale qui vous empêche de faire passer votre message. C’est souvent ce qui arrive avec les polices d’écriture manuscrites, qui peuvent être fun, mais aussi totalement illisibles.
Actuellement, la mode est aux polices d’écriture Sans Serif. C’est-à-dire celles qui n’ont pas d’empattement. On retrouve des polices très communes, comme Roboto, Arial et Calibri par exemple. Cela donne un aspect plus moderne à vos textes, mais ce n’est pas une règle absolue. Tout comme pour le choix de la couleur, la police d’écriture doit vous définir vous et votre message. Si votre activité est ancrée dans certaines valeurs, voire un savoir-faire ou une expertise, des polices plus traditionnelles, avec Serif, peuvent parfaitement vous convenir.
Les polices d’écritures, c’est un peu comme les Sith de Star Wars
out comme pour les couleurs, on a tendance à dire qu’il ne faut pas dépasser trois polices d’écriture sur un site internet. La police pour les titres et sous-titres, la police pour les paragraphes, et une police complémentaire, par exemple pour les citations.
Je suis plutôt d’accord avec cela, même si, une fois encore, je considère que 2 polices, c’est largement suffisant. Cela permet de garder une grande cohérence dans vos contenus, et de ne pas surcharger l’intention de l’internaute avec des éléments parasites. La police d’écriture doit toujours servir le texte, et ne doit jamais être une attraction. Seule exception ? Sur votre logo…Tant que c’est compréhensible !
Déséquilibre entre texte et image
Il m’arrive souvent de voir des sites internet se trouvant aux antipodes en termes de structuration de contenus. Des sites qui n’ont quasiment aucun texte et qui misent tout sur le visuel. Ou, au contraire, des sites avec d’immenses pavés sans aucune mise en page. Il y a deux philosophies derrière ces approches.
Pour les premiers, il s’agit d’avoir un site attrayant, sans trop se soucier du contenu nécessaire au référencement naturel du site. On vend par l’image. Pour les seconds c’est, justement, de tout miser sur le contenu rédactionnel pour satisfaire les normes des moteurs de recherche. On souhaite acquérir une visibilité maximum.
L’équilibre entre le texte et l’image est primordial pour une expérience utilisateur satisfaisante. Savoir mélanger des visuels attractifs, et des contenus qualitatifs, est la clé pour capter et maintenir l’attention de votre visiteur. Le visuel est une accroche, le textuel convainc.
Pensez toujours la construction de vos pages sous forme de sections, où les blocs de textes ne doivent pas être trop longs, et doivent faire écho à des images et photos qui viennent appuyer vos propos.
Oublier le parcours utilisateur, erreur ultime de web design
Pour terminer, je vais juste faire du matraquage. Le web design peut rendre votre site agréable à l’œil, mais il ne le rendra pas nécessairement agréable à utiliser. Ne négligez jamais le parcours utilisateur. Il peut être aisé, quand on compose la forme de quelque chose ; un objet, un service ou un site internet, de se concentrer sur l’esthétique au détriment de la praticité.
C’est une erreur récurrente, qui est forcément source de déception, car cela peut entraver la bonne tenue des objectifs que vous vous êtes fixés. Il n’est pas rare de tomber sur un site visuellement magnifique, mais qui est une vraie plaie ergonomique.
A toutes les étapes de la conception de votre site, n’hésitez pas à tester et faire tester les interfaces utilisateur et les tunnels de conversion. Si vous sacrifiez, sur l’autel du design, des bonnes pratiques de parcours, vous perdrez votre public. Il ne faut jamais oublier de positionner des appels à l’action (de gros boutons !) et il ne faut jamais négliger le positionnement des discours incitatifs.
